
Ha la la... on pourrait débattre longtemps sur un sujet comme celui-là !

Je me suis sans doute mal exprimé... ce qui me chagrine avec ce type de recette, ça n'est pas son intérêt gustatif (et pour le coup, je le redis, cette recette de "pizza" paléo est délicieuse), c'est la volonté de se raccrocher à un "classique" de la gastronomie non-paléo, de faire un "approchant" comme tu dis Cécile, en donnant l'illusion qu'on peut reproduire quasi à l'identique et avoir la même satisfaction. Or ça ne marche pas... Quoi qu'on fasse, on n'arrive pas à faire de véritables pizzas, pains, frites, burgers, tartiflettes, carbonnades - et que sais-je encore - en cuisinant paléo. Aussi mon point de vue c'est de considérer qu'il serait plus dans l'esprit paléo de donner à ces "approchants" des appellations paléo qui leur sont propres plutôt que d'essayer de les raccrocher à ces recettes traditionnelles et de laisser croire à celles et ceux qui les cuisinent qu'ils vont retrouver les mêmes plaisirs. Si on reprend la recette de Blandine, sur moi ça donne en substance le résultat suivant : croquer dans une délicieuse part de "cake fondant et sa purée de tomate aubergines" (car telle était ma garniture !), ça aurait généré du plaisir puisque je n'aurais rien attendu de particulier, alors que croquer la même part, pourtant tout autant délicieuse, de "pizza paléo", ça a généré de la frustration puisque je m'attendais à retrouver le goût de la pizza.
Sinon, je ne suis pas non plus un adepte du cheat day hebdomadaire dans la mesure où, à mon sens, ça maintient un lien trop étroit avec l'alimentation non-paléo. Pour autant, en ce qui me concerne, quitte à craquer OCCASIONNELLEMENT, je préfère comme Brolychan me faire vraiment plaisir avec le plat original plutôt qu'avec sa copie paléo qui me laisse en définitive, encore une fois, un arrière goût de frustration... Après un puriste me dira sans doute que ces craquages, si occasionnels soient-ils, sont inadmissibles au sein d'une vraie vie de paléovore... Tout est question de point de vue mais surtout de tolérance. Je tolère mal le gluten par exemple et me porte donc nécessairement bien mieux depuis que je n'en absorbe plus. Mais je ne suis pas coeliaque pour autant et peut avaler une tranche de pain, croquer dans une (vraie !) part de pizza ou boire une bière sans me transformer dans la minute qui suit... Donc occasionnellement, je m'autorise ces plaisirs. En revanche, la moindre trace de lait de vache dans mon organisme entraîne les réactions les plus désagréables immédiates : je n'en mange donc absolument plus !