Vous mangiez sûrement du pain avant de tenter l’aventure paléo. Maintenant que vous suivez le régime ancestral, quoi de plus normal que de se faire du pain paléo ?

Après tout, les recettes de pain sans céréale et sans lactose abondent.

Un seul problème : manger régulièrement du pain paléo vous BLOQUE dans votre démarche de vie saine (notamment votre perte de poids).

Se cuisiner du pain paléo est une fausse bonne idée : dans cet article, retrouvez 5 excellentes raisons de d’arrêter aujourd’hui les recettes de pain paléo.

Raison #1 : Le pain paléo, c’est toujours décevant

Franchement, avez-vous trouvé une recette de pain paléo qui vous rappelle VRAIMENT le goût ou la texture du pain ?

Généralement, les recettes de pain paléo s’approchent plus du biscuit ou du gâteau. Tout est différent : la consistance, le goût, le parfum.

Vous appelez ça du pain ? On dirait un cake…

Le pain paléo n’a presque rien à voir avec le « vrai » pain.

À chaque fois que l’on mange du pain paléo, on ne retrouve pas ce qu’on est venu y chercher : c’est toujours une déception !

Or la vie est trop courte pour manger des choses décevantes…

Raison #2 : Le pain paléo vous maintient dans l’habitude de tartiner

Vous pensiez que le foot, c’est le sport national ? Erreur.

Le VRAI sport national, c’est tartiner. Par le nombre de pratiquants, ça EXPLOSE le foot.

Allons enfants de la tartiiiiiineux…

Chaque matin, des millions de français tartinent frénétiquement des millions de tranches de pain.

Et qu’est-ce qu’on tartine ?

Au mieux, des choses paléo : du beurre bio au lait cru (c’est paléo si vous le tolérez bien) ou de la purée d’oléagineux.

Au mieux. Mais plus régulièrement, le pain paléo sert plutôt à tartiner…

Du miel, de la confiture… voire du Nutella si un pot traîne par là (votre entourage n’est peut-être pas autant paléo que vous… ou peut-être avez-vous des enfants).

Et ça, c’est un problème pour 95 % des gens.

Pain paléo et confiture : cherchez l’erreur

Pourquoi est-ce que les tartines de confiture sont un problème ?

Si vous vous entraînez pour un marathon, ou si vous avez un travail vraiment physique, alors manger 3-4 tartines sucrées va vous aider à fournir les efforts nécessaires. Pas de problème !

Si par contre une matinée normale consiste à rester assis(e) derrière un bureau, si vos seuls efforts sont de pousser une souris et marcher 10 mètres pour récupérer un document à l’imprimante…

Alors manger des tartines sucrées revient à vous engraisser délibérément.

Chaque matin vous envoyez à votre corps le signal de stocker du gras (ce qu’il s’empresse de faire).

À moins d’être très actif, le sucré à tartiner est toujours une catastrophe pour la ligne.

(d’ailleurs si vous voulez mincir avec le paléo, apprendrez aujourd’hui à vous créer des menus qui permettent de perdre du poids)

Et ce n’est pas juste que le sucré favorise le stockage des graisses :

• C’est qu’il est trop facile d’abuser du sucré (« une dernière tartine beurre-confiture pour la route…»).
• Et c’est sans compter que vous aurez envie de grignoter un autre truc sucré à 10h !

Le sucre est addictif. Manger paléo doit vous aider à vivre moins sucré.

En retirant la tartine, vous éliminerez forcément les trucs sucrés pas sains que vous mettiez dessus.

Ce jour-là, vous vous rendrez un fier service !

Raison #3 : Le pain paléo vous empêche de manger un vrai petit déjeuner paléo

C’est lié au point précédent : tant que vous mangez des tartines de pain paléo le matin, vous ne mangez pas un vrai petit déjeuner paléo.

Le pain paléo prend la place d’aliments plus sains.

Profitez du petit déjeuner pour manger :

• des protéines qui permettent de rester à satiété
• des bonnes graisses qui favorisent le bon fonctionnement de l’organisme
• et des végétaux, sources denses de vitamines et de minéraux

Plutôt que des tartines, visez un petit déjeuner satisfaisant, qui vous tient au corps jusqu’au repas suivant.

Raison #4 : Cuisiner du pain paléo prend du temps

Si vous êtes un(e) humain(e) normal(e) en 2015, vous avez souvent le sentiment de courir après votre vie. De toujours manquer de temps, de ne jamais arriver à faire tout ce que vous avez besoin de faire.

Le pain paléo, c’est un truc de plus à se cuisiner. C’est plus de temps en cuisine, c’est une ligne supplémentaire sur la (trop longue) liste des choses à faire.

Quitte à passer du temps en cuisine, autant se préparer de vrais aliments paléo ! Par exemple des légumes.

Il ne faut pas se mentir : entre la préparation et la cuisson, les légumes prennent du temps à être cuisinés. Mais ils sont le nerf de la guerre pour bien manger et être en bonne santé. Et il est IMPOSSIBLE de manger trop de légumes.

Alors à choisir, préparez-vous des épinards ou des brocolis, plutôt qu’un pain paléo 🙂

Raison #5 : La plupart des pains paléo vous font grossir

Certaines recettes de pain paléo utilisent de la poudre d’amande ou de farine de coco. Ces substituts à la farine de blé sont relativement pauvres en glucides, et à IG bas.

Mais ce n’est pas le cas de toutes les farines paléo : certaines recettes de pain font appel à de la farine de châtaigne, de la fécule de pomme de terre, de l’arrow root ou encore du tapioca.

Or si ces aliments restent paléo, ce sont aussi des sources denses de glucide et des aliments à IG haut.

Trop de glucides à IG haut : ce sont là les deux bloquants MAJEURS à votre perte de poids. Et c’est sans compter ce que vous tartinez dessus : miel, confiture, Nutella… vous vous souvenez ?

Bref, si vous cherchez à perdre du poids, OUBLIEZ le pain et les pâtisseries paléo !

Apprenez plutôt à établir des menus adaptés à vos besoins.

Réagissez !

Gardons un peu de mesure : si vous ne cherchez pas à perdre du poids, alors la pâtisserie paléo peut apparaître occasionnellement dans vos menus.

Le pain paléo peut dépanner : par exemple pour servir du salé à des invités.

(et encore, vous pourriez utiliser des rondelles de concombre à la place du pain, et rester 100 % paléo)

Par contre si vous mangez du pain paléo tous les jours ou presque, s’il est un aliment de base de vos menus paléo, alors vous faites une erreur.

Vous risquez de passer à côté des bienfaits du paléo.

Déjà, le pain au quotidien freine ou bloque votre perte de poids.

En démarrant le paléo, vous avez sûrement vidé vos placards de pleins de trucs pas sains qui font grossir : des biscuits, des gâteaux, des farines, …

Se cuisiner du pain paléo en remplacement, c’est faire rentrer le loup dans la bergerie : car une fois qu’on a du pain, l’étape suivante est de tartiner dessus des trucs sucrés. C’est dommage !

Mais aussi, c’est passer à côté de l’esprit du paléo.

Le but du jeu n’est pas de recréer votre ancienne alimentation avec des substituts paléo (lire sur le sujet : Halte à la paléo malbouffe).

Le but du jeu est de repenser votre alimentation pour la réaligner avec ce qui vous réussit.

Alors bien sûr, au début, on cherche à se raccrocher à ce qu’on connaît. Et ces tartines grillées beurre-confiture, qu’est-ce qu’on les aime !

Mais vous vous faites du mal.

Cette ancienne alimentation vous a amené à un point où vous avez eu besoin de réagir (sinon, vous ne liriez pas ces lignes sur un mode d’alimentation alternatif).

Alors réagissez.

Vous voulez régler des problèmes de santé. Vous avez besoin de perdre du poids. Vous cherchez à améliorer vos performances sportives.

Quelles que soient les raisons qui vous poussent à manger paléo, vous gagnerez à respecter sa philosophie, et non à vous recréer votre ancienne alimentation avec des ingrédients dits « paléo ».

En conclusion : évitez le pain paléo, vous vous porterez bien mieux !

Merci de votre attention.

Si vous connaissez des gens qui mangent du pain paléo et qui bloquent leurs efforts sans le savoir, n’hésitez pas à partager cet article avec eux (menu de gauche). Merci !

Commencez à manger paléo dès ce soir : Recevez Deux Semaines de Menus Paléo