Saviez-vous qu’en moyenne, les Français passent 6h / jour devant des écrans (smartphone, tablette, ordinateur, TV) ?
Et pour 30 % de la population (principalement les plus jeunes), cette moyenne monte même à 8h / jour…
Vous faites peut-être partie de ces gens font du vélo d’appartement quand ils regardent la TV. Mais pour la plupart, ces 6 à 8h / jour d’écran se pratiquent assis au bureau, ou allongé dans un canapé.
Ainsi nous passons la majeure partie de nos journées à être physiquement inactifs, à ne dépenser que très peu d’énergie.
Pourtant la majorité des Français n’adaptent pas leur alimentation à leurs besoins réels. Surtout quand on parle des glucides.
Et c’est ainsi que tellement de gens s’engraissent tranquillement de jour en jour.
Doucement mais sûrement, jusqu’au moment où l’on se réveille avec 15 kilos en trop, et qu’il est grand temps de réagir, souvent dans la douleur.
Alors que faire pour éviter ça ?
Alimentation et dépense physique : Le lien brisé
Le lien entre alimentation et dépense physique est souvent brisé.
Par là j’entends qu’il n’y a pas toujours de réflexion sur « est-ce que je mange en accord avec mes besoins ? »
Et quand il y a cette réflexion, elle peut-être faussée ; beaucoup surestiment leurs besoins caloriques, et notamment glucidiques. Et on sous-estime la densité calorique des aliments modernes.
Comme toujours, l’industrie agro-alimentaire et la pub à la TV ne nous aide pas :
Malgré le sédentarisme généralisé, le message « officiel » nous conseille de manger 3 fois par jour des sources denses de glucides, si possible à IG haut : céréales, sucre.
C’est-à-dire d’énergie disponible immédiatement pour une activité intense.
Pourtant, le scénario classique ressemble plutôt à ça :
- Une personne mange une quantité importante d’énergie, le genre qui permet de courir 20 km dans la demi-heure qui suit (par exemple, un bol de Choco Pops, un Magnum ou une plâtrée de pâtes bolo).
- Au lieu de mettre ses chaussures de running, on va regarder des vidéos marrantes sur Youtube (ou un épisode de Top Chef… ça marche aussi)
- Boom ! On fait du gras. Car on n’a pas adapté ce qui rentre à ce qui sort.
Une fois ça va. Deux fois, passe encore.
Mais ce genre de petites approximations, répétées sur de longue période, a les conséquences que l’on sait : diabète de type 2, obésité, hypertension, …
Ces fameuses maladies de civilisation.
Les glucides sont-ils diaboliques ?
Non ! Ce n’est pas le message de cet article. Les glucides, ça sert. Ça sert de carburant quand on a l’activité physique qui va bien. Si on ne l’a pas, alors oui, ça dessert plus que ça ne sert…
Le but de cet article est plus de vous dire : quand vous mangez une source dense de glucides, sachez pourquoi.
Se poser les bonnes questions
Sachez pourquoi vous mangez des glucides. Et forcément, n’en mangez que si vous en avez vraiment besoin.
Voilà, à mon sens, le « secret » pour rester en bonne santé sur le long terme.
La question à se poser est : « quel est, ou quel a été, mon profil de dépense calorique aujourd’hui ? »
- Si vous êtes du genre actif, alors oui, consommez des glucides qui vous donneront du carburant pour l’effort, et vous permettront de refaire vos réserves de glycogène. Tant qu’à faire, des glucides paléo : Bonjour les légumes-racines !
- Mais par contre, si vous allez passer le reste de votre journée assis derrière un écran, visez plutôt des aliments moins denses en glucides. Bonjour les légumes verts !
Et le sucre ?
Clairement, c’est le pire.
Car dans la catégorie des glucides, le sucre représente de l’énergie à l’état pur : autant avoir une EXCELLENTE raison d’en manger !
Et c’est là que c’est dur : car derrière le plaisir immédiat que provoque le sucre, il doit y avoir la réflexion consciente suivante : est-ce vraiment adapté à mon activité physique du jour ?
Adieu, Magnum devant la TV… sauf si vous cherchez activement à vous engraisser…
Le challenge est de taille, je le conçois. Malheureusement je n’ai pas écrit les règles du jeu…
Quelle solution ? Se concentrer sur des aliments simples.
L’une des raisons pour lesquelles le paléo permet contrôler son poids, est qu’il met l’accent sur des aliments plutôt pauvres en glucides, mais riches en vitamines et minéraux.
Des aliments :
- Non élaborés, comme pourrait l’être un plat cuisiné par exemple
- Non transformés, comme peuvent l’être des céréales de petit déjeuner
… qui ont cette vertu de vous faire manger moins d’énergie pure (rappelez-vous, la plupart du temps, nous sommes inactifs) tout en nous apportant ce dont notre corps à besoin (des nutriments !).
Des aliments « ancestraux » très adaptés à nos modes de vie modernes 🙂
La cléf est donc de garder son alimentation simple. Et c’est finalement assez… simple.
Mangez à chaque repas :
- Des légumes verts (si vous ne faites pas d’exercice)
- Des légumes racines si vous avez prévu d’être (ou avez été) un peu plus actif dans la journée
- Des bonnes graisses
- Une source de protéine si vous en ressentez le besoin
Dernier point : attention aux recettes de pâtisserie paléo.
Ces recettes ont souvent pour inconvénient d’être denses en calorie (farines « paléo », poudre d’amande) et/ou riche en glucides, notamment à fort IG (dattes, miel).
On retombe dans le « piège » des aliments élaborés, denses en calorie, addictifs… et décorrélés de nos besoins réels (cookies paléo devant la TV !).
Le piège classique de l’industrie agro-alimentaire, qui vous fait manger en désaccord avec vos besoins… avec les conséquences que l’on sait.
Pour conclure !
Sachez rester simple dans votre alimentation.
Ayez du plaisir à manger (c’est quand même le but) mais gardez un regard critique sur le lien entre votre alimentation et votre dépense physique.
Vous gagnerez sur le long terme !:)