Ces 3 ennemis qui vous empêchent de perdre du poids avec le paléo

Bonne nouvelle : pour beaucoup, « manger paléo » rime avec « adieu les kilos » !

Et si le début du « régime » paléolithique amène souvent des pertes spectaculaires (le corps réagit à l’arrêt du sucre, des produits laitiers et des céréales), il arrive qu’ensuite la perte de poids ralentisse un peu, voire qu’elle stagne.

Cela peut être lié au fait que l’on fait moins attention qu’au début, ou tout simplement que le corps trouve un nouvel équilibre.

Or, cet équilibre n’est pas forcément celui vers lequel on souhaite tendre (vous savez, ces fameux 2 kilos qu’on traîne depuis des années !).

Il faut donc parfois savoir briser le plateau et continuer la perte de poids.

Aujourd’hui je vous présente les 3 ennemis qui freine votre perte de poids avec le régime paléolithique.

Ennemi numéro 1 : Le sucre

Le paléo élimine le sucre raffiné, mais il reste des sucres naturels : fruits frais ou fruits secs, miel, sirop d’érable.

Les fruits sont consommés tels quels, tandis que le miel ou le sirop d’érable sont souvent utilisés comme sucrants dans de nombreuses recettes paléo.

Or, il ne suffit pas de beaucoup de sucre pour que le corps secrété de l’insuline, hormone qui a la fâcheuse tendance de bloquer le mécanisme de déstockage des graisses.

Donc, si vous perte de poids ralentit, il peut être bon de regarder de ce côté-là.

Mes conseils si votre perte de poids stagne :

• Évitez les fruits exotiques (ananas, mangue, banane) qui sont généralement plus riches en fructose
• Attention aux fruits secs (abricots, figues, dattes, raisins) : moins d’eau implique une concentration plus importante de sucre que leur équivalent frais, et il est très facile d’en manger beaucoup
• Préférez les fruits à IG bas : fruits rouges, agrumes, cerises, prunes, pommes. En cette saison, c’est le moment de sortir du congélateur quelques framboises pour le petit déjeuner ou le dessert !
• Limitez les pâtisseries paléo au minimum

Ennemi numéro 2 : L’excès de fruits à coque et de graines

Ah, les fruits à coque (noix, amandes, noisettes, noix du Brésil, pistaches, noix de cajou) et les graines (sésame, tournesol) :

N’est-ce pas là le snack idéal en cas de petite faim ? Ça en a tout l’air :

• Ce sont des bonnes graisses
• Ils donnent pour longtemps une sensation de satiété
• Ils ont un profil nutritionnel (minéraux) intéressant

Ils n’ont qu’un seul défaut : ils sont très caloriques !

Et propices au grignotage : on « tombe » facilement dans un sachet d’amandes.

Or ce n’est pas parce que c’est paléo que l’on peut en manger à volonté.

Les calories contenues dans ces petites choses, associées à un peu de sucre, peuvent vite faire grimper « de manière inexpliquée » l’aiguille de la balance (et ce, même sur une balance numérique, si si !).

Mes conseils si votre perte de poids stagne :

• Limitez votre consommation de graines et de fruits à coque à 50 g (une petite poignée) par jour
• Si vous avez l’âme d’un rongeur, grignotez autre chose (des carottes, de la salade, des cornichons : ça croustille tout autant mais avec beaucoup moins de calories) voire adoptez un hamster 🙂

Ennemi numéro 3 : L’absence de sprints

Je vois beaucoup de personnes suivre les recommandations alimentaires du paléo, et obtenir de très bons résultats.

Mais pour briser certains plateau, brûler des kilos réfractaires, il faut savoir passer à la vitesse supérieure.

Je parle ici des sprints 🙂 Ils sont un aspect souvent omis du mode de vie paléo .

Petit rappel :

Bouger paléo, c’est allier (entre autres) des efforts fréquents à faible intensité (marche, vélo, …), entrecoupés tous les 7 à 10 jours d’efforts plus courts et plus intenses (sprints).

A moins d’être un lève-tard chronique, sprinter est certainement moins naturel que bouger fréquemment à faible intensité :

Il reste plus normal d’aller au travail, de faire ses courses, ou de sortir son chien en marchant plutôt qu’en courant à pleine balle (enfin, par chez moi c’est comme ça).

Les séances de sprint doivent donc se programmer : ne les oubliez pas !

Mes conseils si votre perte de poids stagne :

• Sprintez ! Ce n’est pas forcément à pied comme Usain Bolt. Ça peut être à vélo, sur un rameur, avec une corde à sauter, dans une piscine, sur des ski de fond, …
• Qu’importe le type d’exercice à vrai dire : l’important est d’aller chercher une intensité maximale. Par exemple, les activités de cardio-force type HIIT, crossfit, Tabata sont d’excellents moyens de sprinter.
• Au début, vos sprints peuvent ne durer que quelques secondes. Cherchez simplement à progresser au fil des semaines, de plus en plus de séries, de plus en plus longues (pour atteindre 2-3 séries de 6 répétitions de 30 secondes).
• Veillez à bien vous échauffer avant (20 minutes de la même activité à intensité faible) et vous étirer ensuite !

Dans la majorité des cas, jouer sur ces 3 facteurs vous permettra de débloquer votre perte de poids.

Enfin, gardez à l’esprit que 80 % de votre apparence se trouve dans votre assiette : il n’y a aucun moyen de compenser par la dépense physique une alimentation déséquilibrée.

Même les athlètes de haut niveau (qui s’entrainent plus que vous et moi) n’arrivent pas à performer en carburant à la junk food !

Si vos résultats ne sont pas à la hauteur de vos attentes, commencez donc toujours par chercher du côté de votre assiette :

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