Question : Quelle est la pire des raisons pour éviter un aliment ?
Réponse : Se dire qu’il est interdit dans le paléo.
Aucun aliment n’est « interdit » dans le paléo.
Il n’y a pas de « police paléolithique » qui viendra constater une infraction 🙂
« Lâchez cette baguette, vous êtes en état d’arrestation »Il n’y a pas d’interdit
Plutôt qu’interdit, le paléo dresse une liste d’aliments déconseillés, des aliments à éviter.
Et pourquoi ?
Non pas parce qu’un auteur ou un blogueur l’a décrété.
Non pas parce que nous sommes une secte lancée en croisade contre l’industrie agro-alimentaire.
Non pas parce que nous n’avons rien de mieux à faire !
Ces aliments sont déconseillés parce que par nature, ils favorisent un mécanisme d’encrassage ou d’inflammation sourde.
Ou encore, ces aliments possèdent des mécanismes de défense et nuisent au bon fonctionnement de l’organisme.
Ces aliments sont déconseillés parce que statistiquement, un très grand nombre de personnes rencontrent des problèmes quand ils les consomment.
Bref, il n’y a pas d’interdit, mais plutôt des recommandations :
Une liste d’aliments à reconsidérer. Une invitation à se poser des questions sur ces aliments qui causent généralement des problèmes de santé.
Votre mission (si toutefois vous l’acceptez)
En regard de ces aliments déconseillés, le paléo dresse une liste d’aliments qui favorisent plus la santé que d’autres, et explique pourquoi.
Il dit que votre santé ou votre forme s’amélioreront si vous adoptez telle ou telle habitude, si vous privilégiez tel groupe d’aliment par rapport à tel autre.
De ces recommandations générales, votre mission (si toutefois vous l’acceptez) est de faire des essais :
- Prendre une hypothèse (« les céréales pourraient être la cause de mes intestins irrités »)
- La tester (« je vais retirer les céréales de mon alimentation pour voir »)
- Décider (« ça va mieux, j’évite définitivement les céréales » ou « pas de changement, je pars sur une autre hypothèse »)
Ainsi, chacun adapte ainsi sa pratique du paléo à son mode de vie et à ses objectifs.
Chacun prend dans le paléo ce qui lui réussit le mieux.
De la recommandation à l’intime conviction
Avec cette approche, la recommandation initiale est devenue votre vérité.
De la règle générale du paléo, vous avez forgé une intime conviction.
Non pas parce que vous êtes tombé dans les griffes d’une secte.
Mais parce que vous l’avez vérifié personnellement.
Vous vous donnez le meilleur non pas parce que vous l’avez lu, mais parce que vous l’avez ressenti.
Et ce n’est plus l’interdit qui vous empêche de manger un pain au chocolat ou une glace.
Ce qui vous guide à manger autre chose, c’est votre intime conviction que cet aliment (ou un autre) vous fera plus de mal que de bien.
Pas d’interdit : « juste » une intime conviction que ce n’est pas sain !En conclusion : ne prenez pas le paléo pour argent comptant
En conclusion, ne prenez pas le paléo pour argent comptant.
Prenez-le comme une base de départ, et faites des « Expériences Paléo ».
Appropriez-vous ce qui doit l’être. Et ainsi, pas à pas, petit à petit, vous trouverez votre alimentation optimale.
Vaste programme ? Peut-être.
Mais je vous assure que le jeu en vaut la chandelle…
A bientôt,
Sylvain.
Pour vous lancer dans la quête de votre alimentation optimale, suivez les étapes de mon guide « Paléo : Les 30 Premiers Jours » :
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